Shalom, Salut, Salam C’est le chant désiré des âmes. Doucereuse pétale d’humanité, Qu’offre à tous sans vanité, Le Prophète du Livre au mille remèdes: La miséricorde, le «Mohamed».
Au souvenir de son sourire, Ainsi qu’à celui de ses dires,
Un fleuve de larmes tel le Gange, Dans une myriade angélique de louange, Irrigue les cœurs qui sont de justice épris, Et en émoi devant son miraculeux écrit.
Dans son refus devant l’idole de fléchir, Il invitait les hommes à réfléchir; À mettre de coté l’irrationnel et ses fables; À aider le pauvre et le faible;
À faire de la femme de tout temps mal-traitée, L’incandescent joyau de notre humanité. De la chérir et de la respecter, Il ne cessait de le répéter: «Soyez envers elles affables Si vous ne voulez pas être misérables».
Sa main chaleureuse, de tendresse parfumée, Aimait caresser la tête des orphelins. Il disait qu’aimer est du paradis le chemin. Et que l’amour pouvait défaire les armées.
Il ne dégainait de son fourreau son épée, Que contraint pour défendre la paix, Sans haine, avec courage, Afin que cessent l’oppression et ses outrages.
Il proclamait que tous les peuples étaient élus. Que toutes les âmes dès-lors se valaient. Seuls les injustes disait-il sont déchus. Et de ces lois toute la création s’en prévalait.
Tout est signe nous disait-il, de la montagne À l’amour pour sa compagne. Tout est sens, des ailes déployées, À la lune dans sa robe étoilé.
Il disait que la foi était l’espoir Inscrit dans les entrailles d’où la vie jaillit. C’est la confiance certaine en la victoire, De l’aube par les ténèbres assaillit.
Un jour où il parlait de l’essentiel, Il vit un oiseau qui tournoyait dans le ciel. Il s’arrêta, car cela pour lui n’était point superficiel. Il ordonna: «rendez lui son nid, l’amour d’une mère est démentiel».
C’est la voie de notre précieux, Mohammed Messager de Dieu. C’est la voix de la profondeur, Qui nous rend tous frères et sœurs.
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