Au coeur de la raison
Où Sauve des erreurs,
La raison du coeur,
Que forgent les saisons.
Prés des signes qui palpitent
Clin d’oeil que nos âmes,
Cueillent en cette flamme,
Qui valse dans le zénith.
Germait en silence,
Au-delà des dogmes,
par-delà les normes,
Le souvenir de sa Présence.
Celle qui donnait sens au tout,
En donnant voie(x) à chacun.
Et doucement par la main,
Prenait qui le cherchait partout.
Et « Libre»,
Sur le coeur gravé,
Que l’injustice entravait,
De lui devint ivre.
C’est ici que naquit la foi
Cette fille de l’éternité,
Qu’enracine l’humilité,
Dans l’épreuve des exploits.
Celles qui cinglent d’un «non!»
L’ordre établi.
Pâle panoplie,
Du règne des faux noms.
Vaines petites idoles,
Qu’’impose dans les têtes,
L’ ’immense défaite,
D’une humanité sans rôle.
Les hommes, alors assommés de détails,
Broutant de vaines batailles,
Sombrèrent dans le morne bétail,
Qui réduisaIt l’horizon au bercail.
Et ce monde alors, devint ce nomade,
Aux dures et blêmes rides,
Que nos tristes printemps frigides,
Cachent sous d’éphémères pommades
Mais foi n’est pas religion.
La réflexion doit guider le réflexe.
Et l’uniforme faire place au complexe
Car Dieu n’a pas de région.
Et parce qu’il est un,
L’humanité ne se réalise
En l’homme qu’hors des églises,
Dans l’horizon du noble parchemin.
Qui révélait à tous les coeurs,
Dans un verbe que l’on chante en choeur:
«En ce monde crispé par l’hiver,
Labouré par l’exploitation,
Soyons la grande opposition,
Qu’en son âme soutient l’univers.
Soyons au côté de la graine,
Qui renferme en elle le printemps.
Soyons les fiers résistants,
De l’aurore luttant contre la haine.
Et alors la chrysalide dépassera l’’instant,
Qui incrustait dans les yeux d’un noir,
Ce dur moment ou s’éclipsa l’espoir,
Ravagé par le bestial instinct.»
Et du gouffre de la tombe,
La foi fit alors au sol fleurir,
La vie dans la mort du martyr,
Témoin de l’infini qui du ciel tombe.
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